Introduction
Cet ouvrage a pour objectif d’accroître l’efficacité de la résolution et de la prévention des conflits en établissant ou revitalisant des institutions et unités administratives de médiation et d’arbitrage volontaire afin de renforcer les processus consensuels et réduire le besoin systémique des partenaires sociaux de recourir aux système judicaire.
La responsabilité de la gestion des conflits du travail relève traditionnellement du ministère ou du département du travail. Les conflits y sont traités par des fonctionnaires relevants de l’administration du travail. Toutefois, à quelques exceptions près, les administrations du travail ont eu tendance à s’en remettre au système judicaire pour régler les conflits et elles doivent aujourd’hui examiner les moyens d’améliorer leurs propres performances, en matière de prévention et de résolution des conflits, grâce à une confiance accrue dans les dispositifs consensuels. Ces lignes directrices visent à aider ces organismes à renforcer et revitaliser leurs systèmes de la gestion de conflit.
Certains pays ont adopté des dispositifs institutionnels, en créant soit une unité dédiée à la gestion des conflits au sein de l’administration du travail soit des organes statutaires indépendants et autonomes chargés de la prévention et de la résolution des conflits, qui relevaient précédemment des administrations du travail. Ces organismes restent dépendants du financement de l’État, mais ils fonctionnent sans interférence du gouvernement et ne subissent pas l’influence des entreprises, des employeurs ou des syndicats. Ces lignes directrices comportent un aperçu de ce que doit faire un pays qui cherche à réorganiser et restructurer l’ensemble de son système de gestion des conflits de travail en créant une commission ou un organisme indépendant.
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