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Faire passer ses idées en douceur

Présentation du livre :

Cet ouvrage "Faire passer ses idées en douceur" développe une méthode claire et efficace pour convaincre.

Il propose 7 leviers à activer pour susciter l'adhésion :

1. Développer sa crédibilité

Il s'agit d'accroître la croyance des autres en votre personne, en vos propos et en votre expertise. Un manager non reconnu par ses subordonnés est raillé. A défaut de capillarité hiérarchique, accroissez horizontalement votre champ de responsabilité. Sachez faire passer vos idées en douceur. Tenez parole et vous serez respecté.

2. Obtenir la confiance

La confiance conditionne le succès des échanges avec autrui. Afin de la gagner, forgez-vous une image d'honnêteté. Cultivez les points communs de sorte qu'on puisse se retrouver en vous. Loin de toute flagornerie, un compliment sincère et personnalisé favorise le rapprochement humain. Difficile de convaincre quelqu'un en s'opposant !

3. Accéder à la certitude

L'accès à l'absolue certitude du besoin de l'Autre étaye la pertinence des démarches de persuasion. Dans une relation, les créances acquises et les dettes contractées créent un sentiment de déséquilibre, d'iniquité. Toute créance donne à son détenteur un pouvoir sur le débiteur.

4. Asseoir sa conviction

Deux méthodes conjuguent leurs énergies pour asseoir la conviction du bien-fondé de votre proposition. La première, dite des « CAB » (caractéristiques avantages bénéfices), ambitionne de démontrer la pertinence du remède avancé. La deuxième, technique des « DIP » (défauts inconvénients pertes), a pour vocation d'anéantir une autre solution envisageable, en raison d'un manque de pertinence. Les spécialistes de la communication considèrent que les mots entrent pour seulement 7 % dans la compréhension d'un message ; l es intonations de la voix véhiculent 38 % de nos expressions verbales ; enfin, la gestuelle du corps et les mimiques du visage, 55 % de nos messages.

5. Débusquer les contestations

A défaut d'une verbalisation, l'accord ne prend pas corps. Cette formalisation de la prise de décision, appelée closing, constitue le moteur de l'entretien. Et la cohérence est primordiale. L'obtention de l'accord final, suite d'acquiescements, prépare au grand « oui » final, qui entérine le passage à l'acte.

6. Le soft power

L'adhésion en douceur neutralise les objections. Au XXIᵉ siècle, les indécis demeurent omniprésents. Beaucoup temporisent. Arrêter une décision leur est douloureux par peur de se tromper ou d'être trompés. Mais la pire des contestations est celle qui ne s'exprime pas.

7. Coopérer

On ne saurait convaincre autrui contre son gré. Appliquée à la résolution d'un problème, la coopération installe un climat de solidarité et d'engagement indispensable au bon déroulement du processus.